| GILLE (FAIRE), loc. verb. Vx et fam. Faire gille. S'enfuir; p. ext., faire banqueroute. (Ds Ac. 1835, 1878). ♦ Faire gille à qqn. Faire faux bond à quelqu'un. Pour ne pas faire gille à M. de Pibrac Je t'offre ces quatrains comme des fruits en vrac (Toulet, Vers inéd.,1920, p. 193). Prononc. et Orth. Cf. gille1. Étymol. et Hist. 1579 faire gille « s'enfuir » (d'apr. FEW t. 24, p. 206a); cf. 1594 [éd.] (La Satyre Menippée, éd. Ch. Read, p. 138). Du nom de St Gilles (< lat. Aegidius) prob. p. allus. au fait que la date normale du déménagement était fixée en Bretagne au 1erseptembre, jour de la fête du saint (cf. Esnault, L'Imagination pop., Paris, 1925, p. 222). |